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vendredi 27 mai 2011

EXOPLANETE

Un groupe de trois scientifiques de l’université de Toronto va sans doute rentrer dans la légende des découvertes astronomiques majeures, ils sont les premiers à avoir observé en direct une exoplanète. En utilisant le Gemini North Telescope de Mauna Kea à Hawaï, ils ont pris des images d’un jeune étoile qui répond au doux nom de 1RXS J160929.1-210524 et se situe à quelques 500 années lumière de la Terre et d’un astre proche de cette l’étoile. 

L’analyse du spectre de cet astre a révélé qu’il s’agit d’une masse d’environ 8 fois la taille de Jupiter. Une distance de 330 fois la distance Terre-Soleil sépare les deux corps, à titre de comparaison Neptune la planète la plus éloignée du Soleil orbite à une distance de 30 fois la distance Terre-Soleil (les scientifiques disent 30 U.A ou unité astronomique). L’étoile centrale est d’une masse similaire à celle du Soleil mais bien plus jeune.

"C’est la première fois que nous voyons directement un objet d’une masse correspondant à une planète qui semble orbiter autour d’une étoile du même type que le Soleil [..] Si nous arrivons à montrer que cet objet est relié sous l’influence des effets gravitationnels à l’étoile centrale, nous aurons fait un grand pas en avant, " déclare Davis Lafrenière.

Jusqu’à présent les seuls corps hors du système solaire ressemblant à des planètes que l’on avait pu visualiser directement étaient des astres flottant librement dans l’espace sans orbiter autour d’une étoile ou alors des naines brunes très petites.

L’existence d’un corps de taille équivalente aux planètes orbitant si loin de l’étoile centrale est une surprise et soulève de vraies questions théoriques quant aux mécanismes de formation des planètes et des étoiles. "Cette découverte est un exemple supplémentaire pour illustrer à quelle point la diversité de l’univers est remarquable, il est fort possible que la nature ait réservé plusieurs processus différents pour produire des objets de taille planétaire orbitant autour d’une étoile," avance Ray Jayawardhana un membre de l’équipe.


De telles observations étaient irréalisables sans l’utilisation du télescope Gemini et de sa technologie d’optique adaptative qui réduit les phénomènes de distorsion causé par la turbulence de l’atmosphère terrestre. Les images prises dans le proche-infrarouge et le spectre de la supposée planète indique que l’objet est trop froid pour être une étoile ou une naine brune et qu’il est très jeune.

Les différentes étapes de vérification et d’observation vont prendre deux ans au cours desquelles les scientifiques vont étudier les trajectoires des deux astres dans l’espace. Il est prématuré de dire que le nouvel objet orbite définitivement autour de son étoile, mais les preuves sont très convaincantes.

Le résultat de ce travail est le fruit d’un projet qui vise à surveiller un groupe de plus de 85 étoiles situé dans la constellation du Scorpion. Cette découverte ne devrait pas être la dernière confient les membres de l’équipe.

La constellation du Scorpion Crédits: NASA

dimanche 31 octobre 2010

LA MATIERE NOIR




Existe-t-il vraiment cette matière noir ? alors c’est oui , comment peut on la detecter?est pourquoi en l’appelle comme ça? Et qu’elle est son influence sur les grande loi de la cosmologie?
Des question qu’on va essayer d’aborder dans ce sujet pour bien comprendre ce concept.
La matière de l’univers est diviser en trois parties :
Partie visible:
Ce sont des astres qui émettent directement ou reflètent la lumière qui est détectable, soit à l’œil, soit à l’aide des télescopes optiques, par exemple: les étoiles, les galaxie, les planètes, les nébuleuses..
Partie invisible, mais détectable:
Ce sont des astres, qui émettent la lumière invisible qui n’est pas détectable par nos télescopes optiques, mais visible à l’aide des radiotélescopes, des télescopes thermiques, des télescopes à rayon X OU GAMA,…tout ces télescope devront observer les astres au-delà du spectre visible comme les quasars, les pulsars, les naines blanches ou grise, des régions de formations d’étoiles,…
spectre.jpg
Partie invisible
C’est ce qu’on appelle matière noir ou matière sombre, elle est indétectable, mais exerce une influence sur son environnement, surtout au niveau galactique et intergalactique.
Beaucoup d’hypothèse ont été établies pour expliquer ce phénomène, la masse de toute la matière observable à tout les spectres ne fait que 10 pourcent de la masse globale

Comète Hartley 2 : pluie de météores en vue ?



Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences
Continuant sa course dans l’espace sous le regard des télescopes terrestres et de la caméra de la mission Epoxi, la comète 103P/Hartley 2 abandonne sur son orbite des poussières arrachées par le vent solaire. Ces particules pourraient très bien rencontrer la Terre d’ici le début du mois de novembre.
Restes poussiéreux des passages de comètes, les étoiles filantes viennent régulièrement rayer le ciel de leur éclat fugitif, avec une cadence plus élevée lorsque notre planète coupe leur orbite. L’essaim météoritique le plus célèbre est celui des Perséides, composé des poussières abandonnées par la comète Swift-Tuttle, que l’on peut admirer pendant les chaudes nuits du mois d’août. D’autres essaims, plus discrets, n’en sont pas moins remarquables : c’est le cas des Léonides, qui nous apportent chaque mois de novembre les poussières de la comète 55P/Tempel-Tuttle, avec un pic spectaculaire tous les 33 ans.
Rappelons que lorsque ces poussières cométaires entrent dans notre atmosphère à grande vitesse (plusieurs kilomètres à la seconde), elles s’échauffent et deviennent lumineuses quelques instants avant de se consumer. Les plus grosses d’entre elles sont particulièrement brillantes ; lorsque leur éclat dépasse celui de la planète Vénus (magnitude -4) elles prennent le nom de bolides. Le passage d’un bolide est toujours remarqué par de nombreux observateurs, dont les témoignages permettent d’en dresser le portrait-robot, comme ce fut le cas cette année pour le bolide du 16 mars. À l’instar de toutes ses consœurs, la comète verte de cet automne, 103P/Hartley 2, laisse le long de son orbite une traînée de poussières dont la Terre a peut-être déjà commencé à récolter certaines particules.
Premiers indices de bolides
Le 16 octobre dernier à cinq heures d’intervalle, des caméras de surveillance du ciel ont enregistré le passage de deux bolides au-dessus du continent américain. Le premier a survolé l’Alabama, le second s’est enflammé à l’est du Canada. Les images obtenues ont permis, par triangulation, de reconstituer la trajectoire de ces deux corps dans l’espace.
Surprise : tous les deux ont une orbite identique à celle de la comète Hartley 2. D’autre part, la vitesse de déplacement relativement lente des deux bolides correspond à la vitesse théorique prévue pour d’éventuelles particules issues de la comète Hartley 2.
Les 2 et 3 novembre, levez le nez vers le ciel !
Pour Bill Cooke, en charge du Bureau de surveillance des météores à la Nasa, il pourrait bien sûr s’agir d’une pure coïncidence, mais il invite cependant les observateurs à être vigilants. Les effets du vent solaire et l’influence des planètes ont pu modifier la forme et la position du nuage de particules abandonnées par la comète à chacun de ses passages, ce qui expliquerait l’observation de ces deux bolides 4 jours avant le passage de Hartley 2 au plus près de la Terre.
Selon les calculs de l’expert en météores, Peter Brown, il faudra surveiller le ciel tout particulièrement les 2 et 3 novembre. Alors que la sonde Epoxi touchera au but, le spectacle sera peut-être également au rendez-vous sous la voûte étoilée. Les éventuels météores originaires de la comète 103P/Hartley 2 sembleront jaillir de la constellation du Cygne, qui sera encore haute dans le ciel après le coucher du Soleil.
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mardi 26 octobre 2010

Nouvelles preuves de volcanisme actif sur Vénus


Des coulées de magma encore tiède, datant de seulement quelques décennies, ont été identifiées à la surface de la planète Vénus.
Un millier de volcans sur Vénus
Les astronomes traquent depuis longtemps les preuves de l’activité géologique de Vénus, car la surface de la planète est constellée de plus d’un millier de volcans.
Nataliya Bondarenko et ses collègues de l’université de Californie Santa Cruz ont analysé les données micro-ondes récoltées par la sonde Magellan, en orbite autour de Vénus au début des années 1990. Un rayonnement micro-ondes est notamment émis par des sources de chaleur.
Des coulées de lave fraîches
Dans la région de Bereghinia Planitia, dans l’hémisphère Nord, ils ont mis en évidence des coulées de lave plus chaudes de 85°C que le reste de la surface. Leur conclusion : cette lave est jeune et n’a que quelques décennies. En effet, si elle avait coulé voici plus d’un siècle, elle se serait déjà refroidie.

Hartley 2, une comète surprenante

Cette image de la comète Hartley 2 a été réalisée le 13 octobre avec le Faulkes North Telescope de 2 mètres de diamètre situé à Hawaï.

lundi 25 octobre 2010

La plus lointaine galaxie jamais observée : toujours plus près du Big Bang



La revue Nature a mis en ligne mercredi 20 octobre les résultats d’une étude menée par des astronomes européens. Ces derniers viennent de découvrir la plus lointaine galaxie observée à ce jour, brillant il y a 13,1 milliards d’années, et née 5 à 600.000 ans “seulement” après le Big Bang.
13,1 milliards d’année. C’est le temps qu’il a fallu pour que l’image de cette galaxie nous arrive des confins de l’univers. C’est aussi son âge approximatif, si elle existe encore, ce qui est peu probable selon Matthew Lehnert de l’Observatoire de Paris (CNRS), principal artisan de cette découverte. UDFy-38135539 est en tout cas l’objet le plus ancien observé à ce jour.
D’abord repérée par le télescope spatial Hubble, la galaxie a ensuite fait l’objet de 16 heures d’observations et de calculs à partir du Very Large Telescope (VLT) de l’Observatoire européen austral (ESO), au Chili. Elle date d’une époque où notre univers n’avait “que” 600.000 ans d’existence.
Belle performance technique pour ces hommes et ce matériel : “L’étude (…) de la formation des galaxies pousse au maximum de leurs possibilités les télescopes et les instruments existant” précise Jean-Gabriel Cuby, du laboratoire d’astrophysique de Marseille.