Un groupe de trois scientifiques de l’université de Toronto va sans doute rentrer dans la légende des découvertes astronomiques majeures, ils sont les premiers à avoir observé en direct une exoplanète. En utilisant le Gemini North Telescope de Mauna Kea à Hawaï, ils ont pris des images d’un jeune étoile qui répond au doux nom de 1RXS J160929.1-210524 et se situe à quelques 500 années lumière de la Terre et d’un astre proche de cette l’étoile.
L’analyse du spectre de cet astre a révélé qu’il s’agit d’une masse d’environ 8 fois la taille de Jupiter. Une distance de 330 fois la distance Terre-Soleil sépare les deux corps, à titre de comparaison Neptune la planète la plus éloignée du Soleil orbite à une distance de 30 fois la distance Terre-Soleil (les scientifiques disent 30 U.A ou unité astronomique). L’étoile centrale est d’une masse similaire à celle du Soleil mais bien plus jeune.
"C’est la première fois que nous voyons directement un objet d’une masse correspondant à une planète qui semble orbiter autour d’une étoile du même type que le Soleil [..] Si nous arrivons à montrer que cet objet est relié sous l’influence des effets gravitationnels à l’étoile centrale, nous aurons fait un grand pas en avant, " déclare Davis Lafrenière.
Jusqu’à présent les seuls corps hors du système solaire ressemblant à des planètes que l’on avait pu visualiser directement étaient des astres flottant librement dans l’espace sans orbiter autour d’une étoile ou alors des naines brunes très petites.
L’existence d’un corps de taille équivalente aux planètes orbitant si loin de l’étoile centrale est une surprise et soulève de vraies questions théoriques quant aux mécanismes de formation des planètes et des étoiles. "Cette découverte est un exemple supplémentaire pour illustrer à quelle point la diversité de l’univers est remarquable, il est fort possible que la nature ait réservé plusieurs processus différents pour produire des objets de taille planétaire orbitant autour d’une étoile," avance Ray Jayawardhana un membre de l’équipe.
De telles observations étaient irréalisables sans l’utilisation du télescope Gemini et de sa technologie d’optique adaptative qui réduit les phénomènes de distorsion causé par la turbulence de l’atmosphère terrestre. Les images prises dans le proche-infrarouge et le spectre de la supposée planète indique que l’objet est trop froid pour être une étoile ou une naine brune et qu’il est très jeune.
Les différentes étapes de vérification et d’observation vont prendre deux ans au cours desquelles les scientifiques vont étudier les trajectoires des deux astres dans l’espace. Il est prématuré de dire que le nouvel objet orbite définitivement autour de son étoile, mais les preuves sont très convaincantes.
Le résultat de ce travail est le fruit d’un projet qui vise à surveiller un groupe de plus de 85 étoiles situé dans la constellation du Scorpion. Cette découverte ne devrait pas être la dernière confient les membres de l’équipe.
La constellation du Scorpion Crédits: NASA
L’analyse du spectre de cet astre a révélé qu’il s’agit d’une masse d’environ 8 fois la taille de Jupiter. Une distance de 330 fois la distance Terre-Soleil sépare les deux corps, à titre de comparaison Neptune la planète la plus éloignée du Soleil orbite à une distance de 30 fois la distance Terre-Soleil (les scientifiques disent 30 U.A ou unité astronomique). L’étoile centrale est d’une masse similaire à celle du Soleil mais bien plus jeune.
"C’est la première fois que nous voyons directement un objet d’une masse correspondant à une planète qui semble orbiter autour d’une étoile du même type que le Soleil [..] Si nous arrivons à montrer que cet objet est relié sous l’influence des effets gravitationnels à l’étoile centrale, nous aurons fait un grand pas en avant, " déclare Davis Lafrenière.
Jusqu’à présent les seuls corps hors du système solaire ressemblant à des planètes que l’on avait pu visualiser directement étaient des astres flottant librement dans l’espace sans orbiter autour d’une étoile ou alors des naines brunes très petites.
L’existence d’un corps de taille équivalente aux planètes orbitant si loin de l’étoile centrale est une surprise et soulève de vraies questions théoriques quant aux mécanismes de formation des planètes et des étoiles. "Cette découverte est un exemple supplémentaire pour illustrer à quelle point la diversité de l’univers est remarquable, il est fort possible que la nature ait réservé plusieurs processus différents pour produire des objets de taille planétaire orbitant autour d’une étoile," avance Ray Jayawardhana un membre de l’équipe.
De telles observations étaient irréalisables sans l’utilisation du télescope Gemini et de sa technologie d’optique adaptative qui réduit les phénomènes de distorsion causé par la turbulence de l’atmosphère terrestre. Les images prises dans le proche-infrarouge et le spectre de la supposée planète indique que l’objet est trop froid pour être une étoile ou une naine brune et qu’il est très jeune.
Les différentes étapes de vérification et d’observation vont prendre deux ans au cours desquelles les scientifiques vont étudier les trajectoires des deux astres dans l’espace. Il est prématuré de dire que le nouvel objet orbite définitivement autour de son étoile, mais les preuves sont très convaincantes.
Le résultat de ce travail est le fruit d’un projet qui vise à surveiller un groupe de plus de 85 étoiles situé dans la constellation du Scorpion. Cette découverte ne devrait pas être la dernière confient les membres de l’équipe.
La constellation du Scorpion Crédits: NASA